top of page
Ilha Grande 12/09/13
 
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ilha Grande, située à une centaine de kilomètres de Rio de Janeiro, est un bon exemple de destination encore préservée du tourisme de masse. En effet, cette île de 193 km 2 offre une nature quasi intacte car elle fut interdite au public jusqu’à la fermeture de son pénitencier, en 1994.

Depuis une dizaine d’années, elle constitue une destination privilégiée pour les écotouristes, séduits par cette île où la circulation motorisée est interdite depuis la délibération CECA nº 3601 de 06/02/1997 et CONAMA nº 013/90 (exceptée pour  les voitures de service : police, services médicaux et communaux). Les bateaux taxis et les des dizaines de chemins de randonnées constituent les seules alternatives pour explorer ainsi cette forêt tropicale et il faut une dizaine de jours pour en faire le tour à pied.

 

Par ailleurs, une large partie de ce territoire a été classée parc national en 1971 et la loi 3058/2005, votée par le gouvernement de Rio de Janeiro le 02/02/2007, protège désormais 87% de l’île soit 16,972 hectares. Ce parc compte actuellement environ 300 milles visiteurs par an d’après l’Institut de Rio de Janeiro pour l’environnement (INEA).

« Au sein du parc, il existe une réserve biologique protégée et uniquement accessible sur autorisation spéciale pour des projets de recherche par exemple Â» nous explique Karina, une des responsables de l’INEA. En effet, Ilha Grande exerce un rôle important comme refuge naturel à des centaines d’espèces tant animales que végétales et constitue ainsi un creuset de diversité génétique. Il est donc apparu primordial de conserver l’authenticité du lieu en prenant des mesures écologiquement viables comme l’interdiction du camping sauvage ou la création de la « Brigade Mirim ecologica Â» composée de jeunes de 13 à 17 ans qui est chargée de nettoyer les plages ainsi que les chemins de randonnée. D’après Joao, le gérant d’une agence de tourisme locale, cette brigade, qui rémunère ses membres, est « très valorisée dans la communauté et permet de sensibiliser dès l’adolescence les habitants à l’environnement Â».

 

La protection de l’île, qui doit aussi permettre un développement du tourisme local, principale source de revenus avec la pêche, passe par une entente collective entre la communauté, l’INEA et les touristes eux-mêmes pour aménager le territoire de façon durable. Or il existe déjà des tensions manifestes entre le gouvernement et la population résidente notamment car cette dernière est soumise aux mêmes mesures que les touristes dans leur lieu de vie. En outre, des tensions latentes sont aussi présentes sur l’île entre d’un côté les grands investisseurs du tourisme ; attirés par le charme de l’île, et de l’autre les habitants et le gouvernement. En effet, il n’existe à ce jour aucun grand resort ni d’hôtels all inclusive flambants neufs, les visiteurs ont le choix entre une multitude de campings et de pousadas (auberges de jeunesse), ce qui permet le développement d’un tourisme local.  

Les défis auxquels est confrontée l’île sont donc encore nombreux et l’arrivée toujours plus croissante du nombre de touristes pèse de plus en plus.

 

Pour en savoir plus, consultez le site officiel d’Ilha Grande en portugais:

http://www.ilhagrande.org/Parque-Estadual-Ilha-Grande/parque-estadual.html

ainsi que le site de la Brigade :

http://www.brigadamirim.org.br/

 

 

 

 

Marion Disdier et Yves Lecailtel

Un autre bon point pour Curitiba est son réseau de bus très efficace. Plusieurs lignes de bus, appelés aussi « Métro de surface Â» ont leur voie réservée et la priorité sur les autres véhicules. Ces lignes font le tour de la ville et relient les différents quartiers du centre ville et sont très peu chères. Des arrêts de bus modernes en forme de tube accueillent les passagers et permettent l’achat de tickets. Pour favoriser l’utilisation de ces lignes, le plan d’urbanisation a prévu l’implantation de commerces et lieux publics à proximité de ces arrêts et la mairie prend en charge les coûts d’infrastructure, ce qui rend le ticket de bus très bon marché.

Par ailleurs, des lignes de bus supplémentaires viennent compléter ce réseau pour rejoindre les quartiers périphériques. On ne peut que constater un meilleur trafic comparé à celui observé à Rio de Janeiro ou Sao Paulo. Le centre ville a été aménagé autour de grandes places et de rues piétonnes, celle du 15 novembre essentiellement, où se succèdent commerces et lieux de restauration. Une rue entièrement couverte, la rua 24h, accueille ses visiteurs en tout temps.

Chose encore assez rare au Brésil, on peut trouver un peu partout  dans le centre ville de Curitiba des poubelles permettant le tri des déchets. De plus, à travers l’initiative Cambio Verde, les populations pauvres peuvent aussi échanger les déchets qu'ils ont collecté contre de la nourriture (4kgs de déchets recyclables contre 1kg de fruits et légumes), ce qui garantie la propreté des voies publiques jusque dans les favélas.

 

 

Curitiba 26/09/2013

 

 

La municipalité de Curitiba, capitale de l’Etat du Paraná au sud du Brésil, avec 1,8 million d’habitants, est le cinquième pôle économique du pays. Depuis les années 70, à l’initiative du maire de l’époque Jaime Lerner, Curitiba est devenue un exemple de ville verte tant au Brésil qu’à l’international. En effet, de nombreuses mesures ont été prises pour concilier économie, développement social et environnement. Elle attire aujourd’hui une population toujours plus croissante et de nombreux touristes.

 

Tout d’abord, Curitiba dispose d’un nombre important de parcs paysagers, jardins d’agriculture urbaine ainsi que de places publiques. Chaque habitant a ainsi un peu plus de 50m² d’espace vert, contre les 16m² recommandés par les Nations Unies. Nous avons pu voir par exemple une place de style jardin japonais ou encore le parc Passeio Público avec une multitude d’oiseaux différents.

Toutes ces mesures ont permis à la ville de croitre et d’attirer de nombreux touristes pour qui les infrastructures sont modernes et respectueuses de l’environnement tout en gardant la qualité de vie des habitants en tête de liste des priorités.

 

Pour en savoir plus sur l’initiative Cambio Verde :

http://www.curitiba.pr.gov.br/conteudo/cambio-verde-smab/246

 

Marion Disdier et Yves Lecailtel

bottom of page