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Teotihuacan, Mexique - 2010

​Et pour le retour ?

Une fois rentrés, nous aimerions partager avec le plus grand nombre notre expérience vécue. Nous ferons donc une exposition photo accompagnée des articles rédigés qui retracera toute la réflexion sur le tourisme de masse dans les centres culturels et bibliothèques municipales. Nous ferons aussi des conférences afin d'interargir directement avec les personnes intéressées.

 

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Nous vous remercions infiniment d’avoir prêté attention à ce projet culturel qui nous tient particulièrement à cœur.



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​croissance du tourisme de masse : entre opportunités et menaces



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Le tourisme fait vivre plus de 12 % des populations à travers le monde. Mais aujourd'hui, les voyages entrepris posent de réelles préoccupations. Le tourisme de masse s'est inévitablement développé internationalement, de quels moyens disposons-nous maintenant pour limiter ses dégâts ?

 

Le tourisme de masse se définit par l’arrivée d’une forte concentration de personnes dans les lieux touristiques majeurs. Ce mode de tourisme s’est répandu dans les années 60 avec la généralisation des congés payés, du développement croissant des nouvelles technologies de l’information et de la communication ainsi que des moyens de transport, notamment l’avion. Il a profondément bouleversé les rapports entre les hommes ainsi qu'entre les hommes et la nature. Les impacts négatifs du tourisme de masse ont déjà été identifiés comme la concentration des profits, l’exploitation et la précarisation des personnels locaux, la création de réflexes de mendicité, la mise en péril des sites historiques, la surexploitation écologique, la pollution, la théâtralisation du folklore local etc.

 

Ainsi, des façons alternatives de voyager se sont développées pour ces voyageurs qui se veulent plus responsables en sortant des sentiers battus tout en respectant les populations et leur environnement. Le but de ce tourisme responsable est d’aller vers un développement durable des régions visitées. Il s’agit donc de favoriser le contact avec les locaux, pour aider au développement économique, plutôt que d’aller chez le premier commerçant étranger ou dans la première agence touristique. Ce mode de tourisme est avant tout une question d’éveil et de volonté, basé sur l’échange et le respect de la culture et de l’environnement. Il existe déjà une multitude d’agences qui proposent une approche durable, et il est parfois difficile de savoir dans quelle mesure leurs services sont effectivement responsables.  Nous pouvons discerner plusieurs dénominations du tourisme correspondant à différentes alternatives au tourisme de masse :

 

  • L’écotourisme

Cette forme de tourisme vise à préserver l’environnement, les ressources  et les populations locales. Le touriste devient responsable de son empreinte écologique et cherche à limiter l’impact qu’il a sur l’environnement. Cette forme de tourisme croit très fortement depuis une vingtaine d’années pour contrer les destructions engendrées par le tourisme de masse. L’ecotourisme est pratiqué par des agences, des lodges et des communautés soucieuses d’offrir aux touristes un rapport privilégié avec la nature. 

 

Par ailleurs, la création de parcs nationaux et de réserves permet de préserver la faune et la flore des régions. Par exemple, de nombreux parcs ont ainsi été crées en Australie et au Laos.

 

 

  • Le tourisme communautaire

Il s’agit d’une forme de tourisme qui propose une immersion totale dans un village où l’accueil et toutes les activités sont gérés par les habitants du village. Ce genre de tourisme permet de partager pleinement le quotidien des locaux. De plus, une grande partie des bénéfices revient aux villageois, et cela créé de l’emploi, comme sur l'ile d'Amantani, au Pérou.

 

 

Bien souvent, l’écotourisme et le tourisme communautaire se rejoignent car ils s’inscrivent dans une dynamique durable pour tous, les populations locales et leur environnement. Une des agences que nous allons rencontrer allie ainsi ces deux formes de tourisme dans leurs séjours proposés.

 

Nous avons créé un partenariat avec des lieux culturels et bibliothèques municipales dans lesquels nous exposerons les interviews effectuées lors de ce périple qui seront accompagnées de textes et de reportages photos. Ils retranscriront les préoccupations et les espoirs que suscite le tourisme de masse à travers trois continents que sont l’Amérique du Sud, l’Océanie et l’Asie et seront disponibles sur ce site. La bibliothèque de Chevreuse, l’Office de tourisme de Saint Rémy lès Chevreuse, la maison de famille des Eaux vives à St Rémy ainsi que de nombreux autres sites culturels de la région se sont déjà montrés intéressés par le projet. 

 

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Comment se déroule le voyage?
Nous effectuons les trajets majeurs en avion et nous empruntons les transports locaux pour le reste.

Nous avons prévu de dormir le plus possible en CouchSurfing (dormir chez l’habitant) comme nous l’avions notamment fait durant notre périple de trois semaines au Japon. Ce mode d’hébergement nous permet de vivre au plus près des acteurs locaux, de disposer de plus de temps et de mieux se connaître pour réaliser les entretiens.

Notre tour du monde comprend le Brésil, la Colombie, Équateur, le Pérou, le Chili, la Nouvelle-Zélande, l’Australie, l’Indonésie, la Thaïlande, le Laos et le Cambodge.

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Notre projet

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