Ainsi, on peut citer par exemple la mise en place du label national de qualité Qualmark qui est obtenu par les entreprises remplissant les critères sur la responsabilité sociale et environnementale établis par un organisme indépendant. Un second label, le Qualmark Green, récompense plus particulièrement celles faisant un effort écologique. Les entreprises choisissent ou non d’adhérer à ce label et aux valeurs attachées à celui-ci, mais d’après nos observations, bon nombre d’entités l’ont obtenu et l’affichent sur leur devanture. Ce label apparait donc comme un moyen d’attirer des touristes sensibles à ces marques de qualité.
Nouvelle-Zélande 20/01/14
Aux antipodes de l’Europe, la Nouvelle Zélande s’étend sur 1 600 kilomètres partagés entre l’ile du nord et l’ile du sud. On considère ce pays comme l’un des derniers endroits à être épargné par le tourisme de masse de par son éloignement et par le prix des activités proposées. Très prisées par les amoureux de la nature, les deux iles offrent un panel de paysages assez impressionnants. Entre plages de sable fin sur les côtes, montagnes et glaciers dans les alpes du sud, grandes randonnées dans les parcs nationaux et fiords… il y en a pour tous les gouts. Le DOC (Department Of Conservation) qui est le département du gouvernement de Nouvelle Zélande s’occupe de la conservation de l’héritage naturel et historique du pays en entretenant notamment les sentiers et refuges. Il met également à disposition des campings pour héberger les voyageurs sur une bonne partie du territoire. Le prix varie entre 6 et 20 dollars NZ par adulte et par nuit et les sites sont généralement équipés de toilettes, de tables de pique-nique et d’eau courante.
Outre le camping en tente ou en van, le wwoofing (World Wide Opportunities on Organic Farms) est une autre façon de voyager assez répandue en Nouvelle Zélande. Le principe est basé sur un échange : à l’origine, le voyageur offre de son temps pour travailler le plus souvent dans des fermes biologiques, mais aujourd’hui ce système s’est étendu à de nombreux lieux liés au tourisme et à la nature en général, comme des auberges, qui offrent aussi ce type de services. En contre partie, l’hôte offre le gite et le couvert. La durée du travail est fixée entre les deux parties mais ne peut excéder un an si le voyageur dispose du working holiday visa. Ce type d’échange permet ainsi de visiter un pays tout en partageant le quotidien des locaux.
On décrit souvent la Nouvelle Zélande comme un gigantesque parc d’attraction naturel, car une multitude d’activités sont répandues dans tout le territoire : saut en chute libre, exploration de glaciers, observation de baleines, croisières dans les fiords,… Comme les activités sont souvent assez polluantes, les entreprises essaient dans la mesure du possible de limiter leurs impacts sur l’environnement. Dans le cadre de son développement économique, l’Etat de la Nouvelle Zélande a demandé un effort particulier aux compagnies de transport et l’immobilier, deux secteurs où il est plus facile de réduire les émissions de gaz à effet de serre. D’autre part, d’autres initiatives ont été prises pour promouvoir le tourisme durable, celui-ci ayant une part importante dans l’économie néo-zélandaise.
